COP 26 : quels sont les nouveaux engagements ?

Après des négociations et des débats productifs, les pays participants ont réussi à donner leurs paroles d’engagements après la COP 26. Durant cette conférence internationale, les participants se sont mis d’accord à limiter les dégâts sur l’environnement pour éviter une catastrophe climatique. Certains ont pris des mesures spécifiques, d’autres des mesures classiques. Mais peu importe les engagements entrepris, espérons qu’ils seront bénéfiques pour notre chère planète.

Déforestation zéro d’ici 2030.

La France s’est engagée pour accomplir cette mission difficile. Le but est de préserver le reste des plus grandes forêts mondiales. La forêt Canadienne, celle de l’Amazonie et des pays africains pourront donc retrouver cette verdure perdue après des années et des années de déforestations. Mais cette mesure suffira-t-elle à protéger le climat ? La réponse est non. Il faut un reboisement de masse, avec des suivis rigoureux des pays qui s’y sont engagés dans cette voie. La planète pourra respirer un air meilleur d’ici 2030 si cet engagement est respecté.

Moins de gaz, plus d’énergie verte.

Après la déforestation massive, ce sont les émissions de gaz qui détruisent notre planète. 12 pays se sont engagés à réduire progressivement leur production de gaz au fil des années à venir. Ce sont tous des pays industrialisés comme la France, l’Italie, les États-Unis, le Danemark, etc. Cet engagement a été entrepris durant les COP précédentes, mais les clauses de l’édition 26 sont très strictes. Même si la réduction de la production est progressive, il devra être rapide pour éviter de détruire davantage la couche d’ozone. Les deux gaz à limiter sont le méthane et le CO2. Les actions entreprises sont nombreuses, à compter l’amélioration des techniques d’agriculture et d’élevage, source de méthane ; l’utilisation d’énergie verte comme les éoliennes, l’énergie solaire et électrique pour limiter l’émission de CO2.

Financement zéro pour certaines exploitations.

Les pays développés, y compris la France, se sont engagés à proscrire le financement des projets qui risque d’aggraver la situation actuelle. La majorité de ces projets sont des exploitations à grandes échelles, comme la déforestation, l’utilisation des combustibles nocive, etc. Les recours aux énergies fossiles seront aussi de moins en moins financés, et seront remplacés par une source plus saine pour la planète. Toutefois, certaines exploitations peuvent être financées sous certaines conditions. Elles doivent mettre en place des dispositifs pour capturer le CO2, et la transformer en un gaz sain pour la couche d’ozone. Les scientifiques sont en train de travailler sur ce projet, et des résultats seront publiés d’ici 2022.